jeudi 29 mars 2012

Autohypnose et relaxation

Autohypnose et relaxation



          Nous avons vu les bénéfices de la relaxation sur mon site. Pour rappel, il s’agit d’une technique permettant de gérer le stress et l’anxiété, la douleur le sommeil, et qui peut servir d’aide à l’accouchement, au sevrage tabagique et alcoolique, aux régimes alimentaires, etc.


Il nous faut maintenant envisager comment appliquer efficacement les techniques de relaxation.
Tout d’abord, vous pouvez vous faire aider par un spécialiste en sophrologie – relaxation. C’est encore la meilleure démarche, car elle sera adaptée à vos besoins personnalisés. En effet, le nombre et le rythme des séances sera fixé en fonction de votre progression personnelle.
Beaucoup de séances peuvent être guidées par de la musique douce et relaxante. Tandis que cela aide certaines personnes à se détendre, les thèmes musicaux peuvent aussi distraire les oreilles musicales, et interférer de ce fait négativement avec les exercices de relaxation.

Sachez qu’il vous est aussi possible de pratiquer ces techniques à domicile. Mais il vous faut une méthode adaptée.
Dans tous les cas, les exercices de relaxation passent par de l’auto-suggestion. Il s’agit de vous influencer  vous-même, de façon guidée par une voix extérieure ou non. Il s’agit, à proprement parler, d’auto-hypnose.


Qu’est-ce que l’auto-hypnose ?Rien de plus ni de moins que de s’influencer soi-même, en ce concentrant sur un point précis. La relaxation en fait partie, puisque comme je l’ai mentionné, il s’agit d’un exercice de concentration. L’avantage de cette technique est de permettre un travail en profondeur sur soi, et d’entrer dans un état de bien-être.
Et plus vous pratiquerez, plus cet état de bien-être sera durable au quotidien.
Alors, pour vous aider, que diriez-vous d’utiliser un enregistrement audio de qualité, à base de messages subliminaux ?
Un message subliminal est un message envoyé à notre inconscient, que le conscient ne peut percevoir. Ainsi, il peut s’agit d’images très fugaces, non perceptibles par notre conscient, dans le cadre de spots publicitaires par exemple ; notez d’ailleurs que ce procédé est désormais interdit, car elle influence les potentiels acheteurs contre leur gré! En effet, bon nombre de publicité pour divers produits (dont des parfums par exemple) affichaient des corps de femmes nues pendant une infime fraction de seconde (moins de 1/24e) : l’œil humain les distingue, le cerveau enregistre, le subconscient les perçoit, mais pas le conscient, vous ne vous en rendez même pas compte ! Et cela vous incite à acheter, en jouant sur vos instincts…
L’autohypnose agit beaucoup via ce procédé, avec ou sans messages subliminaux, en agissant sur le subconscient. Son efficacité est donc redoutable.


C’est justement l’objet de « S'aider soi-même par l'autohypnose », qui sera dans ce cas parfaitement adapté à vos besoins.







N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements.

mardi 27 mars 2012

Pourquoi les régimes restrictifs ne sont PAS efficaces ?

Pourquoi les régimes restrictifs ne sont pas efficaces ?
 


 
Envisagez-vous de suivre un régime alimentaire faible en calories, afin de perdre du poids ? Avant de faire cela, lisez cet article pour savoir pourquoi ce type de régimes ne fonctionne pas !

Je ne peux pas vous dire combien de personnes ont suivi de tels types de régimes hypocaloriques pour quelques semaines, avant de découvrir qu’elles n’ont pas perdu beaucoup de poids. De ce fait, ces personnes ont estimé que la perte de poids est impossible, et par conséquent, elles finissent par s’éloigner de toute nouvelle idée de régime !

En premier lieu, lorsque vous mangez des aliments faibles en calories, votre corps reste fondamentalement sous-alimenté, et peut souffrir de carences. Si c’est le cas, vous allez vous sentir rapidement. Oubliez  ce que vous pensez être du surmenage ou un manque d’exercice physique, vous manquez d’énergie tout simplement parce que votre corps a faim !
Et même si vous êtes en surpoids, vous ne pouvez utiliser vos réserves en graisse pour compenser !

Pourquoi ?
D’abord, rien que pour entretenir votre masse graisseuse, vous avez besoin d’énergie, donc de nourriture, paradoxalement.
Ensuite, pour pouvoir utiliser cette graisse, il faut au moins trois quarts d’heure d’activité physique soutenue. A défaut, le fait de manger un peu moi de façon prolongée et progressive (mais sans pour autant carencer l’organisme) va finir par mobiliser la graisse sous-cutanée, donc vous faire maigrir.



Si vous voulez perdre du poids avec succès, vous avez impérativement besoin de comprendre certaines choses :

1. Les calories ne sont pas vos ennemies !
Nous en avons tous besoin pour les activités de la vie quotidienne : produire de la chaleur, bouger, réfléchir, entretenir les battements du cœur, etc.
Rien qu’au repos absolu, le corps dépense 1000 calories par jour pour survivre ; si vous ne lui apportez pas, alors il le puisera dans ses réserves : graisses, sucres et muscles : attention donc à la fonte musculaire, préjudiciable pour la santé.
C’est seulement lorsque votre corps recevra suffisamment de nourriture, que votre métabolisme de base va s’accroître, et que les mécanismes de la lipolyse (brûlure des graisses) vont pouvoir s’activer, pour faire perdre du poids.

En fait, les calories néfastes sont celles qui sont contenues dans la mauvaise nourriture, type « fastfood ». Il s’agit d’une nourriture qui procure de grandes qualités de calories très rapidement, et l’organisme ne peut tout utiliser rapidement : il va la stocker en graisse.
Concentrez-vous donc sur les aliments tels que fruits et légumes, qui non seulement vous procureront des calories suffisantes, mais aussi des fibres alimentaires qui contribueront à la sensation de satiété. De plus, ces aliments vont forcer l’organisme  à utiliser plus de calories pour les digérer, parfois plus que ce que ces aliments offrent !

2. Si vous effectuez un régime restrictif, hypocalorique ou hyperprotéiné par exemple, vous perdrez effectivement du poids très rapidement.
Mais une chose est quasi-certaine : non seulement vous vous sentirez malade, mais de plus vous reprendrez tout le poids, voire davantage !
Pourquoi cela ?
Tout simplement parce qu’en carençant l’organisme de la sorte, celui-ci va réagir. La prochaine fois que vous absorberez de la nourriture, au lieu de l’utiliser, l’organisme va la stocker immédiatement. De ce fait, non seulement vous prendrez du poids, mais en plus, vous aurez de nouveau faim puisque très peu de nourriture aura été utilisée.

3. Faîtes de l’exercice physique, et de la musculation.
Attention, nous ne parlons évidemment pas de body-building.
Les muscles ont besoin de calories pour s’entretenir, et pour fonctionner. De ce fait, si vous les utilisez, vous allez consommer plus de calories, et perdrez du poids.
Il est donc bon de manger des aliments riches en protéines (mais sans excès pour éviter les lésions rénales), de façon couplée avec l’exercice physique. De plus, les protéines participent à la sensation de satiété (mais attention, les régimes hyperprotéinés sont aussi dangereux car ils carencent l’organisme et exposent à des atteintes rénales surtout).

Par conséquent, si vous adoptez trop longtemps un régime hypocalorique, vous ne serez pas en mesure d’entretenir votre masse musculaire, vous risquez au contraire de perdre cette masse.
Et si votre corps ne comporte pas assez de masse maigre (représentée par les muscles), il n'est pas en mesure de brûler les graisses.


Voilà pourquoi il faut se méfier des régimes hypocaloriques. La plupart d’entre eux ne vous aidera qu’à perdre surtout de l'eau et les muscles.
Le seul régime valable est celui qui fait perdre de la graisse, et surtout de façon DURABLE.

C'est pourquoi la méthode "Maigrir en santé" vous apprend quels aliments seront les mieux adaptés pour un régime efficace.

 




N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements.




 

lundi 26 mars 2012

Comment perdre du poids même au restaurant ?

Comment perdre du poids même en mangeant au restaurant ?



Avec vos repas maison, vous vous ennuyez probablement de plus en plus, et vous souhaitez manger dans un restaurant pour un peu de changement. De plus  votre médecin vous a conseillé de ne pas manger les aliments au restaurant, car cela peut-être responsable d’un gain effectif de poids.
Vous ne savez tout simplement pas où aller, n’est-ce pas ? Dans cet article je vais vous expliquer comment vous pouvez néanmoins profiter des restaurants, sans pour autant grossir.


Voici une règle d’or pour vous : si un aliment a un goût « trop » bon, cela signifie qu'il a été grassement frit, et de ce fait néfaste pour la santé et pour votre ligne. Pensons aux frites, en premier lieu. Curieusement, les légumes et fruits crus, qui n’ont généralement pas très bon goût, font partie des meilleurs aliments pour une perte de poids rapide.
Pourquoi cela ? Parce que l’organisme cherche à appeler à lui tout ce qui fait grossir, dans le but de le stocker en cas de besoin ; cela vient de nos lointains ancêtres, qui passaient une bonne partie de leur journée à chercher de la nourriture… Le problème ne se pose plus pour nous : nous avons un accès facile à la nourriture ; mais nous avons conservé nos gènes…


Quatre conseils pour vous :

1. Visitez des restaurants végétariens :
Cela ne veut pas dire, évidemment, que les autres restaurants soient mauvais ; mais avec ces derniers, vous devez prendre des précautions supplémentaires pour vous assurer que vous ne mangerez pas d’aliments trop riches en calories et en graisses.
A titre d'exemple, la viande de poulet ordinaire qui est servie dans la plupart des restaurants est habituellement chargé d'énormes quantités de graisse, qui donne certes un goût meilleur, mais qui est mauvais pour vous ! La viande de poulet maigre, d'autre part, est bonne pour vous ; mais elle ne fait pas partie de la carte de tous les restaurants. Avec des restaurants végétariens, vous vous assurez donc un côté sécuritaire.

2. Laissez la sauce à salade de côté :

Vous avez entendu un millier de fois que les salades sont bonnes pour le régime rapide. La raison cachée est en fait que les salades ne sont pas seules à détenir cette vertu, cela s’applique à l’ensemble des légumes crus sous forme hachée. Les légumes crus, comme vous le savez peut-être, vont vous aider à brûler les graisses en augmentant votre activité métabolique. Toutefois, la sauce à salade qui est fournie dans la plupart des restaurants est riche en calories. Donc, lorsque vous demanderez pour les salades, assurez-vous de leur demander de retirer la vinaigrette !

3. Éloignez-vous des buffets :

Un grand nombre des aliments que vous voyez dans les buffets sont riches en calories. Ces aliments sont cuits en vrac avec une grande quantité d'huile et de sauces grasses, ce qui les rend impropres à ceux qui souhaitent faire régime. Il est bien connu que ceux qui partent en vacances dans les hôtels clubs, là où la nourriture est proposée à volonté sur des buffets, rentrent avec quelques kilos en plus, et pas seulement dans les bagages… Si vous avez vraiment envie de manger au buffet, assurez-vous de vous tenir à l'écart de ces aliments gras, et de choisir plutôt  les salades et d'autres alternatives plus saines à la place.

4. Contrôlez vos portions alimentaires :
Vérifiez la quantité de nourriture que vous allez manger avant de choisir votre plat. Si vous pensez que la nourriture fournie dépasse la limite que vous vous êtes autorisé, faîtes l’effort de manger en fonction de cette limite ; il vous est parfois possible d’emporter les restez chez vous. Demandez une boîte au restaurant pour vous aider à transporter ces restes.


La méthode "Maigrir en santé" vous apprendra justement comment manger sain et équilibré, dans le but avoué de perdre du poids de façon efficace, et surtout durable.
Tant que vous resterez vigilant par rapport à ces quelques règles, il n’y aura rien de mal à manger dans un bon restaurant. Alors, allez-y, allez soulager vos papilles gustatives !

N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements.

Comment exercer la Pensée Positive ?

Comment exercer la Pensée Positive ?



La pensée positive est un processus de pensée, un aspect du développement personnel.
Elle permet à chacun d’aspirer à ce qu’il souhaite, et au bonheur de façon plus générale, en exerçant un contrôle sur ses pensées.

Prenons un exemple.
Celui qui passe son temps à se lamenter et à se dire « je suis un nul, je n’arrive à rien ! » n’atteindra effectivement pas ses objectifs.
Par contre, s’il essaie de se persuader qu’il y parviendra, s’il transforme ses pensées en « je suis bon, j’atteins tous mes objectifs », alors cette phrase répétée comme un mantra va finir par imprégner son subconscient, de telle sorte qu’il finira effectivement par adhérer à ce mode de pensée.

En résumé, le pessimiste atteint difficilement son but, tandis que l’optimiste va s’en donner les moyens. Et même s’il n’y parvient pas tout de suite, il se donne le maximum de chances.

Ne dit-on pas « A cœur vaillant, rien d’impossible » ? Ou bien « 100% des gagnants ont tenté leur chance » ?
Ces deux proverbes résument parfaitement la situation.

Comment exercer avec efficacité la pensée positive ?
Je vais vous donner ici deux principes fondamentaux, bien connus, que vous retrouverez dans la méthode « Relaxovisualisation » :

Première règle d’or :

Lorsque vous effectuez une affirmation, pensez toujours au POSITIF, jamais au négatif. Vous ne devez jamais dire « je ne suis PAS pauvre », vous devez dire « je SUIS riche » !
Il ne doit pas y avoir de négations dans de telles affirmations. Il s’agit bien de « pensée positive », que je sache !

Deuxième règle d’or :
Lorsque que vous exercez une pensée, pensez toujours au temps PRESENT. Pensez et agissez comme si votre but était déjà atteint, comme si le phénomène heureux se produisait.
Ainsi, ne dites pas « Je veux être riche », dites « Je SUIS riche » !
Voici deux règles fondamentales
.
Mais ce n’est pas suffisant pour profiter pleinement de cette technique, il vous faut encore de la pratique, et une méthode adaptée. C’est justement ce que vous propose la méthode « Relaxovisualisation », que vous trouverez sur mon site.
 

N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements.

jeudi 22 mars 2012

Aloe Vera, pourquoi ?

Aloe Vera, pourquoi ?




La nature nous offre quantité de produits extraordinaires sur lesquels on est de plus en plus informé. On ne sait pas toujours, pour le coup, à quel saint se vouer et ces informations deviennent parfois une jungle dans laquelle il est difficile de s'y retrouver.
En matière de nutrition, le problème est le même. De plus en plus de médecins ou de naturopathe nous conseillent de nous supplémenter en vitamines, de manger varié, du surveiller de près notre alimentation. C'est la raison pour laquelle je me suis personnellement intéressée à l'aloe vera dont on dit tellement bien et ce, depuis si longtemps.
Ma question était de savoir si je pouvais l'utiliser pour couvrir mes besoins nutritionnels, pour combler les éventuelles carences de mon alimentation et surtout, si je pouvais compter sur cet "aliment" pour renforcer mon système immunitaire, me permettre d'affronter l'hiver sans infection et de jouir d'un état général solide et équilibré.
Bingo ! L'aloe vera fut ma réponse...
Que ce soient les Égyptiens, les Chinois, les Indiens, les Africains, toutes les civilisations anciennes utilisent le gel d'aloès pour soigner toutes sortes de maux, apparemment sans aucun lien entre eux. C'est donc bien que cette plante possède des vertus réelles, mesurables et très intéressantes. Les voici.
Tout d'abord, l'aloe vera est riche en vitamines. Les vitamines, ce sont ces substances organiques nécessaires à l'organisme qui ne peut les synthétiser en quantité suffisante sans le recours à l'alimentation variée. Or, ces vitamines renferment des radicaux indispensables à la synthèse des enzymes (ces protéines qui jouent un rôle de catalyseur biologique en permettant une réaction biochimique sans modifier l'aliment) et des hormones (messagères chimiques qui régulent l'activité de nos organes).
On trouve ainsi de la vitamine A, B1, 2, 3, 6, 12 (celle-ci étant surtout intéressante pour les végétariens puisque sa source principale est la viande), C et E. Tout un programme pour quelques gouttes de gel de plante !
Ensuite, l'aloe vera est riche en minéraux. Ces apports sont indispensables pour certaines réactions métaboliques et comme matière constitutive des différents tissus de l'organisme. C'est ainsi qu'on reçoit, par la consommation régulière d'aloe vera, du calcium, de la choline, du cuivre, du fer, du chrome, du magnésium, du manganèse, du phosphore, du potassium, du sodium et du zinc ! Étonnant, mais pas tant que ça quand on réalise que cette plante pousse dans les zones arides et doit donc fournir et transformer bien des éléments pour survivre elle-même !
Par ailleurs, l'aloe vera est bourré d'acides aminés, ces éléments organisés des protéines qui jouent un rôle essentiel dans tout l'organisme. Du moins, 8 sur les 20 existants, ont un rôle essentiel et l'aloès en possède 7. Des 14 restants, qui ne sont pas directement apportés par la nourriture, mais que le corps élabore à partir des 8 premiers, l'aloe vera en possède 11 ! On comprend pourquoi sa consommation régulière couvre un bon quota de nos besoins quotidiens
Enfin, l'aloe vera regorge d'enzymes, éléments vitaux quand on sait qu'ils interviennent dans toutes les fonctions de notre organisme en apportant une très grande énergie pour permettre ou accélérer les réactions chimiques métaboliques.
Ce n'est pas tout. On pourrait encore ajouter quelques substances végétales précieuses contenues dans l'aloe vera, dont quelques oligo-éléments aux pouvoirs réels. Ces énormes qualités de l'aloe vera en font un supplément, un complément alimentaire vraiment très intéressant que je vous invite à découvrir plus à fond. Il pourrait être un moyen, pour chacun de nous, de compléter intelligemment et efficacement nos besoins nutritionnels et ce, à moindre frais et pour le plus grand bonheur de nos organismes.


À propos de l'auteur :
Bernadette Gilbert
Naturopathe et enseignante, je suis l'auteure d'un blogue dont l'objectif est d'apprendre des astuces et des recettes, rapides et faciles, pour être en bonne santé !

mardi 20 mars 2012

Le stress : causes, symptômes, conséquences, thérapeutiques

Le Stress :
causes, symptômes, conséquences, thérapeutiques



La notion de stress appartient à la médecine psychosomatique
Elle traduit la difficulté de l'adaptation de l'homme, et recouvre des symptômes variés.
Entre autres : oppression respiratoire, palpitations, tremblements des jambes, etc.
On parle de réactions "psychosomatiques".

Le stress a été défini par le Pr Hans SEYLE de Montréal en 1950, sous le nom de "Syndrome Général d'Adaptation". Il traduit la réponse de l'organisme face aux agressions auxquelles il est exposé, indépendamment de la nature de l'agression.

En 1939, l'américain Cannon définissait le concept d' "homéostasie", qui désigne l'ensemble des processus physiologiques visant à maintenir l'équilibre interne. Il insista sur la réaction du système nerveux sympathique, sur la fonction de la décharge adrénalinique et sur la mise en jeu du système cardiovasculaire accompagnant la réaction du corps au stress.





LES CAUSES DU STRESS
Elles sont très nombreuses. Nous distinguons les causes physiques et les causes d'origine psychique.
La liste suivante n'est d'ailleurs pas exhaustive.


Les causes physiques
Surmenage physique, fatigue, faim et soif, maladies choniques ou intercurrentes, climat excessif ou changement climatique, manque de lumière, environnement bruyant, etc.
A noter la similitude avec certains facteurs responsables de migraine.
De plus, les aliments ont un rôle prépondérant, car ils peuvent diminuer notre résistance nerveuse.

Les causes psychiques
Toute situation nécessitant une adaptation, une modification des comportements, est génératrice de stress.
Le stress dépend de notre capacité d'adaptation.
En effet, notre organisme réagit différemment en fonction de : notre constitution physique et psychique (personnalité, caractère, influencés par l'éducation), les maladies en cours, l'alimentation et le mode de vie, le soutien environnemental.




LA REACTION DE STRESS

Elle met en jeu l'organisme dans son ensemble.
Physiologiquement, ce sont en fait le système nerveux sympathique et le système endocrinien (glandes surrénales, c'est-à-dire au-dessus des reins) qui contrôle notre manière de nous adapter.


Le système nerveux sympathique
Un stress va induire une stimulation de la glande médullosurrénale, responsable de la sécrétion d'hormones appelées catécholamines : en particulier l'adrénaline bien connue, la noradrénaline, et la dopamine.
Ces hormones sont responsables des réactions physiques de l'organisme : en particulier l'accélération du rythme cardiaque, l'élévation de la tension artérielle, une mydriase (dilatation de la pupille), une dilatation des bronches (pour mieux respirer), une libération d'acide gras des tissus adipeux et une libération de glucides à partir du foie et des muscles (pour fournir une énergie supplémentaire ; d'où le fait que les gens stressés soient réputés plutôt maigres...), un blocage de l'envie d'uriner, une transpiration importante, une augmentation du tonus musculaire, une meilleure oxygénation des tissus de l'organisme (en particulier les muscles), une augmentation de la concentration et de la mémoire, etc.

Ces réactions sont appelées "réactions sympathiques". Elles se mettent en jeu, par exemple, pour un animal qui est menacé d'être attaqué par un autre, dans le but de favoriser la fuite ou le combat, ou bien pour un sportif de haut niveau en compétition.
C'est l'inverse des "réactions parasympathiques", permises par le système nerveux parasympathique.

A noter que le système nerveux parasympathique prend ses racines dans l'hypothalamus (cf plus bas) qui en est le régulateur. C'est par lui que les ordres sont donnés aux différents organes du corps.


Le système endocrinien
L'hypthalamus va sécréter la CRH, qui stimule l'hypophyse, qui va elle-même sécréter l'ACTH (ou hormone corticotrope, ou corticotrophine), hormone stimulant la sécrétion de cortisol par les glandes surrénales.


Les glandes corticosurrénales, produisent des hormones glucocorticoïdes, en particulier le cortisol.
Celui-ci augmente la production de glucides à partir du foie, inhibe les réactions inflammatoires produites par le stress.

Pourquoi les chirurgiens réalisent les interventions surtout le matin ?
Parce que c'est à ce moment que l'organisme sécrète le plus de cortisol, une "hormone du stress" qui va permettre à l'organisme de mieux réagir au stress que représente une intervention chirurgicale.
A noter également : les propriété anti-inflammatoires et anti-immunitaires de cette hormone, qui transmet un message de tolérance aux tissus agressés.



Dans notre cerveau, il existe un circuit inerrne, le système limbique, qui commande nos émotions et le cortex, siège de nos pensées.
C'est ainsi que pensées et émotions influencent notre corps et réciproquement.
Et l'hypothalamus commande à l'hypophyse, qui commande le système endocrinien ; on voit anisi son rôle fondamental d' "ordinateur central dans les réactions de stress.





LES CONSEQUENCES DU STRESS CHRONIQUE

En cas de situations stressantes répétées ou trop intenses, divers troubles organiques sont à observer.

La décharge répétée d'adrénaline entraîne hypertension artérielle, troubles du rythme cardiaque.
Également, on observe des troubles digestifs, en particulier constipation, ulcères gastriques.

La sécrétion répétée de cortisol, qui n'est pas nécessaire en cas de stress chronique, épuise peu à peu les glandes surrénales (d'où une insuffisance surrénale, responsable entre autres de la baisse dde l'activité sexuelle et psychique : mémoire et concentration).
Également, on observe une hyperuricémie (augmentation de l'acide urique contenu dans le sang) responsable de crises rhumatismales telles la goutte, une rétention d'eau et de sodium responsable d'hypertension artérielle et d'œdèmes, voire d'insuffisance cardiaque, et un affaiblissement des défenses immunitaires par lésion des tissus lymphatiques.

La reconstitution des réserves en sucres (sous forme de glycogène), s'effectue au détriment des protéines contenues dans la peau, les muscles et la colonne vertébrale. Cela explique les douleurs musculaires, les douleurs dorsales, les troubles trophiques cutanées, la sensibilité aux affections allergiques.


Voici les trois phases de la réaction corporelle au stress :

La phase d'alarme

Cette phase de mobilisation immédiate permet au corps de réagir immédiatement. Ainsi, le rythme cardiaque s'accélère, en premier lieu. L'organisme va réagir pour s'adapter, par le biais du système nerveux, qui en stimulant l'hypothalamus commande à celui-ci une action sur la glande médullosurrénale, qui libère l'adrénaline (dont nous avons détaillé les effets plus haut).

La phase de réaction
Elle vise à rétablir l'équilibre interne.
L'organisme sécrète d'autres hormones, dont le cortisol.
Le stress est alors considéré comme un agent stimulant bénéfique pour l'organisme, car il permet de réagir lors de situations pouvant mettre l'organisme en danger (par exemple, lorsqu'une proie est prise en chasse par un prédateur : la fuite).

La phase d'épuisement
Elle survient lorsque le corps n'est plus en mesure de maintenir son équilibre interne.
Les dépenses énergétiques nécessaires sont en effet trop importantes.
Cette résistance est dépendante de l'âge (le sujet âgé est plus fragile), et de l'hérédité.

De ce fait surviennent divers symptômes que l'on retrouve en cas de stress chronique.

Chez la femme : céphalées (maux de tête, migraines), vertiges, sensation d'oppression respiratoire, troubles cutanés, troubles des règles divers (dysménorrhées, aménorrhées, algoménorrhées).

Chez l'homme : augmentation de la consommation de tabac et d'alcool, d'où troubles cardiaques, digestifs, et sexuels.







LES MOYENS THERAPEUTIQUES

Rien ne saurait remplacer le traitement étiologique, c'est-à-dire de la cause elle-même du stress.
Cela peut être l'excès de travail et le surmenage, l'environnement bruyant, une souffrance physique ou psychique, etc.

Devant tout stress, il convient donc d'en déterminer la cause et de la traiter.
Cela peut amener à des changements radicaux dans sa vie : changement de travail, déménagement, et même divorce...




Si cette cause n'est pas retrouvée, le médecin peut prescrire un traitement anxiolytique.

Attention, ces traitements comportent souvent des effets indésirables. En premier lieu la somnolence et le ralentissement psychomoteur, responsables de nombreux accidents de la voie publique.
Il ne faut donc pas abuser des traitements anxiolytiques, tels le Lexomil (Bromazepam), le Xanax (Alprazolam), etc.
Dans tous les cas, respecter la dose prescrite, et la diminuer si elle est responsable d'endormissement anormal.

De plus, en cas d'excès sur la durée, on observe des phénomènes de tolérance (il faut une plus grande dose de médicament pour obtenir l'effet souhaité) et de dépendance (on ne peut plus se passer du traitement) ; voilà pourquoi votre médecin vous prescrira ce genre de traitement sur la durée la plus courte que possible.
Cela s'applique également aux hypnotiques ("somnifères"), qui peuvent aussi être prescrits en cas de stress.




Il est possible d'ajouter d'autres traitements, souvent moins efficaces mais présentant presque pas d'effets indésirables :

La phytothérapie : Euphytose, Valériane, Passiflora, etc. (utilisables en cas d'insomnies mineures)

L'homéopathie : des associations telles que Gelsenium, Argentum Nitricum, Sulfur, etc.


De plus, un suivi psychologique est envisageable.
Il cherche à déterminer les causes du stress (un traumatisme dans l'enfance par exemple), afin de réaliser un travail de fond.




Enfin, il est possible d'avoir recours à la sophrologie - relaxation.


En effet, le stress est étroitement lié à la tension musculaire.
Cette façon particulière de réagir est caractérisée par un ensemble de contractures musculaires spécifiques à chaque personne, appelée "pattern neuro-musculaire". Il s'agit du besoin d'exprimer sa réaction personnelle face à une situation.
Ainsi, la méthode de relaxation du Dr Edmund Jacobson vise à réduire l'anxiété par la décontraction musculaire.
Ce pattern neuro-musculaire est en relation avec un schéma respiratoire.
D'où le fait que toute tension musculaire correspond à un certain mode respiratoire. D'où la possibilité d'agir sur le stress en modifiant ce schéma respiratoire.


Nous pouvons parler des techniques manuelles anti-stress (entre autres les massages), particulièrement efficaces parce qu'elles s'attachent à compenser les différentes réactions au stress.
Elles détendent la musculature, améliorent la circulation sanguine, rétablissent un bon fonctionnement des organes et du système endocrinien, renforcent le système nerveux, libèrent la respiration, et apportent un soutien affectif par le toucher.
Ces techniques apportent donc une détente globale. De plus, le patient découvre ses tensions et ses signaux personnels de stress, ce qui lui permet de mieux réagir en modifiant ses attitudes de vie.


La relaxation est un moyen de détente qui amorce une décroissance des tensions, pour démarrer un cycle de repos, de récupération physique et mentale.

Le biofeedback est un principe de régulation qui permet de modifier ses réactions en fonction du résultat obtenu (on se base sur le rythme cardiaque).
L'exercice s'effectue avec un électrocardiogramme enregistré, des ampoules de couleur qui s'allument en fonction du rythme cardiaque.
Avec de la pratique, lorsque l'exercice est bien maîtrisé, le sujet peut s'en servir à volonté dès les premiers symptômes de stress, évidemment sans l'aide des appareils qui ont servi lors de son apprentissage de la technique.
Il est donc possible de maîtriser partiellement le système nerveux vétgtatif (qui commande le rythme cardiaque), donc le système endocrinien, en minimisant ainsi les effets du stress.



Pour l'anecdote, on appelait autrefois le système nerveux végétatif : système nerveux "autonome", car on pensait qu'il se passait complètement de la volonté.
Depuis que certains yogis (entre autres) ont prouvé qu'ils étaient parfaitement capable de contrôler certaines fonctions à volonté (dont le rythme cardiaque, la tension artérielle, etc.), le mot "autonome" a été remplacé par "végétatif"...


N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements.

dimanche 18 mars 2012

 Les troubles du sommeil : en pratique

 
 
Ce jour le 16 mars 2012 est la 12ème Journée Nationale du Sommeil.
                                (et accessoirement mon anniversaire...)

La dernière enquête de l'INS (Institut National du Sommeil) montre que :
40% des français disent mal dormir
la durée moyenne du sommeil en semaine est de 7 heures et 05 minutes.
la durée moyenne du sommeil le week-end est de 8 heures et 11 minutes.

C'est peu, trop peu pour pouvoir récupérer correctement de nos dures journées.
Et le manque de sommeil est préjudiciable : fatigue physique, stress psychologique, somnolence, irritabilité, etc.


Il existe diverses possibilités thérapeutiques.
Dans tous les cas où le trouble du sommeil ne peut être résolu par le simple fait de dormi plus longtemps, l'avis d'un médecin est recommandé.

Ce dernier va rechercher les causes du trouble du sommeil. Il peut s'agir de troubles :
- physiques ou "organiques" (10% des cas : maladie intercurrente en cours, occasionnant un trouble transitoire, ou bien maladie plus chronique comme le syndrome d'apnée du sommeil, le syndrome des "jambes sans repos", une fibromyalgie, surmenage, dépendance aux hypnotiques, etc.)
- psychologiques (stress, anxiété avec "ruminations", syndrome anxiodépressif)
- environnementales (bruits, lumières).

Les causes sont très nombreuses, nous n'entrerons pas dans les détails ici.

 


Les possibilités thérapeutiques dépendent donc de la cause.



Traiter la cause du trouble
C'est l'élément indispensable. Tous les médicaments du monde ne pourront faire disparaître la survenue des symptômes si la cause n'est pas traitée.
Ce n'est pas toujours facile.
Par exemple, dans le cas d'une cause environnementale, si vous habitez dans une rue bruyante ou à proximité d'un champ d'éoliennes (dont les basses fréquences sonores, dites "infrasons", traversent facilement les murs et les bouchons auriculaires), ce sera plutôt difficile.
Dans le cas d'une cause physique, adapter les hypnotiques ("somnifères"), traiter le syndrome d'apnée du sommeil par un masque de ventilation par pression positive continue.
Bien souvent en plus, la cause n'est pas retrouvée.




Envisager un traitement médicamenteux
Cette étape ne peut être discutée qu'après la précédente.
On distinguera plusieurs possibilités.

En premier lien, on tentera des traitements "peu" agressifs ; par exemple :
- phytothérapie
par exemple : Euphytose, Valériane, Passiflore, etc.
- homéopathie
par exemple : Gensenium + Argentum Nitricum + Sulfur (traite asusi le stress) ; à noter que le traitement du stress améliore très souvent le sommeil, si les deux sont liés.
- huiles essentielles

Si les possibilités précédentes ne sont pas satisfaisantes, ou s'il s'agit d'un trouble du sommeil aigu (cause psychiatrique, anxiété importante, voire insomnie chronique), on propose alors un hypnotique (classiquement appelé "somnifère").
Vous connaissez sans doute des noms tels que Zolpidem (Stilnox), Zopiclone (Imovane), etc.
Sachez que beaucoup de ces médicaments ont été retirés de la vente (tels le Noctran, le Nopron chez l'enfant, etc.), car ils sont loin d'être dénués d'effets indésirables souvent graves. Ils sont d'ailleurs utilisés par certains suicidants...

Il ne faut donc pas en abuser.
A noter que la prescription de ces hypnotiques est limitée à 28 jours, le médecin ne peut donc légalement pas faire de prescription pour 3 mois par exemple ; s'il est nécessaire de poursuivre le traitement, il faut revoir son médecin pour réévaluation.
N'en voulez donc pas à votre médecin s'il refuse de vous donner le traitement pour plus d'un mois... il n'a pas le droit de faire autrement en fait ; et c'est parfaitement justifié.

Mais aussi, dans les cas psychiatriques, un traitement par antidépresseurs ou antipsychotiques peut s'avérer nécessaire. Il faut s'adresser auprès d'un praticien compétent.


 
 
Que faire sinon ?
Il existe heureusement d'autres possibilités.
Entre autres :
- l'acupuncture
- la luminothérapie
- le suivi psychologique et psychiatrique
- la sophrologie et la relaxation

C'est d'ailleurs sur ce point que le site "Sophrorelax62" vous propose ses services.
Divers exercices vous seront proposés, afin d'être plus serein et de retrouver un sommeil de qualité. L'efficacité de la relaxation n'est plus à prouver dans ce domaine.

N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements.

 

Présentation : qui suis-je ?

Bonjour,



       Je m'appelle Magali, j'ai 31 ans, je vis dans le Pas-de-Calais.

Infirmière depuis 2001, je me passionne pour les arts du bien-être. M'intéressant rapidement à la relaxation, j'ai décidé de suivre une formation en sophrorelaxation, afin d'acquérir la maîtrise des différentes méthodes qu'elle propose.

Je suis désormais certifiée sophro-relaxologue depuis 2011.


Sur Facebook, j'apparais avec le nom "Sophrologie Relaxation" (à Vitry-en-Artois).
Sur Twitter, j'apparais sous le pseudo "Sophrorelax62"
.

Mon site : sophrorelax62.com


Pour toute demande de renseignements, vous pouvez me contacter à tout moment.


                                           Au plaisir de vous connaître,